Oui c’est vrai, c’est un peu difficile au début. Surtout que bientôt c’est Pâques et la chasse aux œufs en chocolat…

​ Moi, je l’ai fait après les vacances de Noel et je dois avouer que ma conclusion est qu’il n’est pas facile de faire une pause de sucre ! Mais j’ai réussi à garder le cap pendant 1 mois.

D’habitude, je grignote un peu pendant la journée : ce qui me tombe sous la main,  des bonbons aussi de temps en temps quand je suis en voiture, des biscuits à la noix de coco vers 16h et je ne vous parle pas du week-end quand nous sommes en famille.

​ Ayant toujours fait du sport, je n’ai jamais eu besoin de quantifier ma consommation de sucre car ma ligne était toujours stable. Et puis un jour, je me suis décidé, je fais une pause de sucre ! Toute la famille était prévenue et ma femme a même joué le jeu !

Au début tout allait bien car j’étais poussé par l’élan de la motivation. Au bout d’une semaine, la motivation s’est étiolée et c’est là que les choses sérieuses ont commencé : sensation de tension à la fin du repas, le corps ne reçevait plus sa dose (habituelle !) de chocolat ou autre source de glucose. Mon cerveau ne comprenait plus et réclamait. Doucement d’abord, puis je sentais que la pression montait avec le temps. Cela devenait une sorte de révolte intérieure comme si le corps clamait « je veux du sucre ! je veux du sucre ! » Incroyable, je ne pensais pas être addict.
La tentation au sucre est présente partout : promenade en ville, voyage en train, courses au supermarché. Je m’aperçevais alors à quel point l’industrie du sucre est omniprésente et du coup, cela renforcait ma motivation : je dois aller au bout !!
Conséquences immédiates : meilleur sommeil, sensation de légereté et un tonus incroyable.

Contrepartie inattendue : je mangeais beaucoup plus, je ne grossissais pas et pourtant je mangeais plus qu’avant.

Et d’un point de vue social : comme je ne mangeais plsu de sucre, je me retrouver à devoir me justifier auprès de mon entourage au moment du dessert. Et leur réaction n’était pas toujours bienveillante ni agréable. Il y en a toujours un qui essayait de me convaincre de prendre « juste un petite part de gâteau » ou « tu n’as pas besoin, tu n’es pas gros »

A ma grande surprise, le sucre induit une addiction forte avec un sevrage très long comparativement au tabac.

Heureusement que je dispose d’outils efficaces avec l’autohypnose, pour me programmer tous les jours sinon j’aurais sans doute craqué.

 

Et vous, avez vous déjà fait une pause de sucre ? Partagez votre expérience !

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